lundi 21 mai 2007

Paperasse

Comme je ne suis encore pas parti, loin s'en faut, je pense que je ne raconterai rien de neuf avant bon moment, sauf évènement majeur (je considère que mon stage à Paris n'intéressera personne d'autre que moi). Mais je vais quand même faire un petit résumé de tout ce qui s'est passé jusque là.

Parce qu'il faut quand même que je salue comme il se doit la bureaucratie japonaise qui, pour parler un peu trivialement, assure grave. Sans blague, quand je vois que la plupart de mes potes (principalement ceux qui postulaient dans des pays-où-il-fait-froid genre Suède Danemark ou Finlande) sont restés des mois dans l'expectative, sans avoir le moindre indice sur la sauce à laquelle ils allaient être mangés ("on examine votre dossier") pour finalement être refusé (bon, acceptés pour certains, quand même) à la toute fin de l'année, je me dis que j'étais bien loti.
La DRI (Direction des Relations Internationales) de Keio nous a en effet pris en charge très tôt, moi et les cinq inconscients qui m'accompagnent, et du coup on a su bien avant tout le monde qu'on était pris. Bon, en contrepartie, on a dû se précipiter un peu plus que les autres dans la constitution du dossier (les Japonais rigolent pas avec les deadlines), subir quelques entretiens en anglais pour faire style "c'est ultra sélectif", mais tout s'est bien passé et on a été vite fixés. Résultat, à l'heure où certains viennent enfin de savoir qu'ils sont acceptés au Danemark, nous on en est déjà à remplir nos formulaires de logement et demandes de visa.
La DRI de Keio a vraiment assuré de ce côté-là aussi, on est ultra-guidé dans nos démarches, et franchement autant dire qu'on n'a rien à faire. Le logement est déjà réservé, tout équipé, et bien moins cher que tout ce qu'on pourra trouver à Tokyo-Yokohama : 300 €/mois en comptant eau, gaz, électricité et accès à Internet. Ils savent accueillir les étrangers là-bas...
Le visa, c'est un peu plus compliqué mais à peine. Il faut remplir trois pages pour obtenir un Certificate of Elegibility qui donne droit à un visa. Là encore, on a juste à remplir le papier et la DRI se charge de le transmettre aux bureaux de l'immigration. D'habitude je hais la paperasserie mais là, vu comme on est choyé... C'est un vrai bonheur à remplir. Ils proposent même de venir nous chercher à l'aéroport pour nous guider jusqu'à la résidence, il suffit de préciser le jour de l'arrivée.
Je ne sais pas trop comment ça se passe pour les élèves étrangers qui arrivent à Centrale Nantes, mais ça doit être dur de faire aussi bien que Keio, qui fait vraiment tout pour nous faciliter la vie... Ça me donne encore plus hâte d'y être, tout ça.

1 commentaire:

Maxou a dit…

Coucou,

Pour les formalités, en Allemagne c'est un mélange de la classe du Japon et du rythme européen. Enfin la réponse arrive tard parce qu'ils ne découpent pas l'année comme nous, elle se finit en août et pas en juin, donc bon... L'avantage c'est que comme personne ne veut venir ici (en tout cas personne de Nantes et pas grand monde de France) on est sûr d'être pris. Et ensuite le moins qu'on puisse dire c'est qu'on est pas mal guidés pour la paperasse au début : on a même droit à un étudiant allemand attitré qui est prêt à aider si on en a besoin.

En fait les Allemands sont peut-être un peu les Japonais de l'Europe... :-) La preuve : la Seconde guerre mondiale. Bon d'accord, je me tais. Ah, au fait, VfB! VfB! VfB! Je ne sais pas si j'en ai déjà parlé...