Juste un petit mot pour dire que j’suis prem’s, ça y est j’l’ai vu.
Je n’ai jamais caché que j’étais un assez gros fan de Harry Potter. Des bouquins, tout du moins, qui sont aux années 2000 ce qu’étaient Indiana Jones et Star Wars aux années 80 (oui j’assume complètement cet avis). Pour ce qui est des films, je dois dire qu’aucun ne m’a fait retrouver le frisson de bonheur que m’avait procuré la lecture des livres. Toutefois, ils sont loin d’être des navets et constituent quand même une brillante illustration à un univers foisonnant, ce qui n’est déjà pas rien. Ce sont des bonus pour fans, d’accord, mais quand même de chouettes bonus. Et des fois, j’aime bien faire des trucs de pur fan, genre aller voir le film le jour de sa sortie (ça tombait bien en plus, ça correspondait avec l’heure à laquelle je quitte le boulot), dans un cinéma bondé à mort, avec une file d’attente longue comme ça 40 min avant la séance… Et l’impression bizarre d’être le seul Français dans la salle (bon j’exagère, y en avait peut-être trois quatre autres).
L’opus 5 ? J’en parle juste rapidement, je ne veux pas faire une critique ultra détaillée mais juste donner un avis à chaud. Il n’est donc ni pire ni meilleur que les autres films. C’est quand même une bonne idée de changer de réalisateur à chaque fois, ça évite de tomber dans une routine. Et là, David Yates remporte son pari, très honorablement.
Les défauts du film sont ceux du bouquin en fait. C’est-à-dire qu’avant la fin, il ne se passe pas grand-chose. Ou plutôt il se passe plein de choses, mais pas vraiment en terme d’enjeux dramatiques. Autre chose : le procédé narratif qui marche étonnamment bien dans le livre (à savoir que tout est raconté du point de vue de Harry) devient un défaut sitôt que ça passe à l’écran. Harry est de tous les plans, et du coup on a l’impression que l’histoire se déroule de manière un peu trop linéaire. Résultat : jusqu’à la grosse baston finale, le film manque quand même singulièrement de punch…
Par contre, il y a un grand nombre de petites réussites. Un tas de petites scènes, parfois fugaces, dans lesquelles la magie Harry Potter est bel et bien présente. A peu près toutes les scènes avec Dolores Ombridge (et y en a un paquet) par exemple, les entraînements de l’armée de Dumbledore, Fred et George… Les quelques modifications apportées au livre sont en général très bien vues, une fois n’est pas coutume ! Ah et puis dernier détail, qui m’a donné envie d’applaudir des deux mains… Luna Lovegood est géniale ! Celle qui était peut-être mon personnage favori du roman (en tout cas, sa dernière scène avec Harry était mon passage préféré) est encore mieux dans le film. Un personnage bien barré et étrangement émouvant… j’adhère.
Par contre la baston finale est un peu trop vite expédiée et un peu trop « Dragon Ball Z » à mon goût, mais bon…
On peut aussi noter une musique plutôt réussie (mais John Williams reste inégalé…) et une très très belle photographie (tiens, un Polonais ?)… Donc allez le voir cet opus 5, si vous n’êtes pas allergique aux précédents vous devriez y prendre un certain plaisir. Et je vous laisse admirer l’affiche japonaise, qui confirme que si les katakana sont déjà difficile à lire à la base, les katakana stylisés c’est encore pire.
Sinon une petite anecdote qui n’a rien à voir. Ce matin je me rends au travail comme d’habitude. Je m’engouffre dans la station de métro Gambetta comme d’habitude. Le même SDF que d’habitude est là, sur les marches. Et juste à côté, le vendeur du journal le Parisien, avec sa veste rouge pour qu’on le voie bien. Comme d’habitude. Sauf que cette fois, la une du Parisien était « Denise,