jeudi 13 septembre 2007

Akihabara/Nomihôdai

J’écris ces quelques lignes alors qu’il est assez tard et que je rentre d’un nomihôdai, donc je m’excuse par avance du possible manque de cohérence du texte qui va suivre. Quoi ? Vous vous demandez ce qu’est un nomihôdai ? Patience…

Bien. Juste pour dire qu’aujourd’hui a été notre premier jour « officiel » à Keio, nous avons donc enfin rencontré les responsables du International Center, qui nous ont un peu présenté la façon dont allait se dérouler notre année, et surtout nous avons vu les autres étudiants. Et alors que je pensais qu’il n’y aurait que des Chinois, Philippins etc., il y a en fait aussi trois Américains, deux Indiens, un Suédois, un Allemand… Un peu de mixité ne fait pas de mal, même si les Français sont vraiment venus en force (onze en tout, toutes Centrales confondues).

Côté langue, je me rends compte que ce ne sera pas si facile que ça d’améliorer mon japonais, parce que jusqu’ici j’ai employé presque exclusivement l’anglais, y compris avec les étudiants Japonais. Je crois qu’il faut que je me fasse violence pour m’exprimer autant que possible dans leur langue, mais le plus dur en fait c’est de comprendre leurs réponses… Il faut aussi se faire un peu violence pour parler anglais même entre Français, car sinon on a tendance à exclure les autres étudiants qui ne peuvent pas se joindre à la conversation… Tant pis si on se sent un peu ridicule parfois…

Aujourd’hui, je suis également allé à Tokyo avec quelques amis pour acheter de quoi adapter les prises japonaises aux prises françaises. Pour cela, une adresse bien simple : Akihabara, le quartier de l’électronique ! Bon je pense qu’on aurait pu en trouver bien plus près, mais c’était un tel bonheur d’aller jusqu’à Tokyo et de prendre la Yamanote (ligne principale, qui fait le tour du centre de Tokyo) aux heures de pointes que nous n’avons pas pu résister… Et ça ressemblait à ça :



Et le soir, donc, nomihôdai. Cette formule nous a été conseillée par nos sempai, ceux qui sont en double diplôme au Japon depuis un an déjà. C’est une formule qu’affectionnent tout particulièrement les salary-men de Tokyo (ces messieurs en costume cravate qui travaillent toute la journée et se « lâchent » en soirée avec leurs collègues de bureau). Le principe c’est : on boit et on mange. Mais on ne paye pas les consommations, on paye au temps. Par exemple, ici, c’était environ 16 euros les deux heures. Durant ce laps de temps, on commande des boissons à volonté et la nourriture arrive toute seule, comme par magie, au fur et à mesure. Deux heures, ça ne paraît pas énorme mais l’air de rien ça laisse le temps de beaucoup manger et de boire pas mal. Je vous rassure, on a été raisonnables (il y a des choses à faire demain), alors que certains salary men terminent la nuit ivres morts (promenez-vous dans Tokyo vers minuit, vous verrez de ces choses…). En tout cas, pour une première soirée, cela a vraiment été très sympa et a permis de bien faire connaissance avec plein de gens de nationalités diverses… Et cela confirme la tendance qui veut qu’on parle mieux une langue étrangère après un verre ou deux…

4 commentaires:

Harl a dit…

T'es totalement un chacal parce que t'as deux posts d'avance et que je suis trop mort pour finir mon premier du Japon, et que tu ne m'as pas encore envoyé les photos que j'ai prises ^^

Bon promis bientôt je finis celui du travail demain aprèm et y'aura l'encart sur le "nomihôdai", qui est un concept bien classe, en plus de l'ambiance vraiment sympa.

annick et jean-louis a dit…

l'ambiance s' installe,les copains sont réunis,les soirées sont agréables, l'année démarre on ne peut mieux...Tu as raison de te forcer à parler en anglais (surtout entre français),cela vous paraîtra naturel dans quelque temps...

Maxou a dit…

Coucou,

À peine arrivé, déjà en train de boire... Tu devrais quand même, malgré l'heure tardive (ton blog dit 16h, un petit réglage s'impose donc...), présenter les gens qui apparaissent on photo ici, surtout quand je ne les connais pas... (donc les gens qui ne sont ni Pascal ni toi, par exemple !)

Sinon c'est pas pour dire mais les passages pour piétons ne sont pas adaptés au nombre de gens qui traversent... Ils feraient mieux de les enlever, ça serait clair comme ça...

El Desdichado a dit…

La présentation des gens, c'est prévu, mais pour l'instant je fais ce que je peux, hein, je ne passe pas énormément de temps sur mon ordinateur, il y a tellement à faire...
Cela dit, c'est trop cool le décalage horaire, je poste tard dans la nuit, je m'endors, je me réveille et j'ai trois commentaires. J'adore.
Pour les passages piétons, on pourrait peut-être les enlever, ou même les élargir, mais en tout cas il ne faut en aucun cas supprimer le feu pour les piétons sans lequel les Japonais sont incapables de traverser, même s'il n'y a aucune voiture à des kilomètres à la ronde...

Harl, désolé pour les photos ;-) Mais sinon, tu auras compris qu'entre nous c'est la guerre, c'est la course au blog, donc tous les coups bas sont permis. Bon courage pour tes mises à jour !