Ca, c'est l'Ecole des Mines. Ou plutôt la mine, comme l'appellent ses étudiants (les mineurs).
C'est rigolo parce que nous autres, en école d'ingénieur, on a rarement l'occasion de savoir si l'herbe est plus verte ailleurs. Une fois qu'on a intégré, paf, on vit en microcosme et on n'a aucune idée de ce à quoi ressemble la vie des autres élèves ingénieurs dans les autres écoles. Aucune idée précise, en tout cas. On a quand même gardé le contact avec nos bons vieux camarades de taupes qui ont la bonté de nos décrire comment que c'est chez eux. Mais ce n'est quand même pas pareil que d'aller voir soi-même.
J'ai donc une chance inouïe : je me suis infiltré dans une autre école d'ingénieur. Et pas des moindres, l'Ecole des Mines c'est quand même assez chaud à avoir, n'est-ce pas. Alors, à quoi ça ressemble de se balader parmi l'élite de l'ingénierie française (même si c'est toujours Polytechnique qui gagne à Questions pour un champion) ?
Hé ben, c'est assez différent, quand même. Déjà, c'est une promo minuscule, donc je ne croise pas énormément d'élèves. Beaucoup de profs, par contre : le ratio profs/elèves doit être extraordinairement élevé (et donc ça doit coûter cher à l'Etat, un mineur, j'espère que Sarkozy a pris ça en compte dans ses économies drastiques). D'après ce que j'ai pu constater, on leur propose un enseignement de grande qualité, mais aussi très exigeant.
Du coup, les élèves, hé ben... ils bossent. Ils ont l'air très sérieux, très compétents aussi, et très motivés. Je vous jure, faut les voir en TP de mécatronique... impressionnants d'efficacité. Ca change du Nantralien. A côté de ça, je n'ai eu qu'un faible aperçu de la vie étudiante. J'ai juste croisé quelques membres du BdE vendant des places à des soirées de l'X. Le foyer des élèves est quasi désert. J'essaie d'en prendre un ou deux au baby, des fois, et pour l'instant je les ai tous battus. Preuve qu'ils ne s'entraînent vraiment pas assez (certains ne connaissaient même pas la règle du râteau ! Si si je vous jure !). Bref l'élite française me fascine et me déçoit en même temps.

C'est rigolo parce que nous autres, en école d'ingénieur, on a rarement l'occasion de savoir si l'herbe est plus verte ailleurs. Une fois qu'on a intégré, paf, on vit en microcosme et on n'a aucune idée de ce à quoi ressemble la vie des autres élèves ingénieurs dans les autres écoles. Aucune idée précise, en tout cas. On a quand même gardé le contact avec nos bons vieux camarades de taupes qui ont la bonté de nos décrire comment que c'est chez eux. Mais ce n'est quand même pas pareil que d'aller voir soi-même.
J'ai donc une chance inouïe : je me suis infiltré dans une autre école d'ingénieur. Et pas des moindres, l'Ecole des Mines c'est quand même assez chaud à avoir, n'est-ce pas. Alors, à quoi ça ressemble de se balader parmi l'élite de l'ingénierie française (même si c'est toujours Polytechnique qui gagne à Questions pour un champion) ?
Hé ben, c'est assez différent, quand même. Déjà, c'est une promo minuscule, donc je ne croise pas énormément d'élèves. Beaucoup de profs, par contre : le ratio profs/elèves doit être extraordinairement élevé (et donc ça doit coûter cher à l'Etat, un mineur, j'espère que Sarkozy a pris ça en compte dans ses économies drastiques). D'après ce que j'ai pu constater, on leur propose un enseignement de grande qualité, mais aussi très exigeant.
Du coup, les élèves, hé ben... ils bossent. Ils ont l'air très sérieux, très compétents aussi, et très motivés. Je vous jure, faut les voir en TP de mécatronique... impressionnants d'efficacité. Ca change du Nantralien. A côté de ça, je n'ai eu qu'un faible aperçu de la vie étudiante. J'ai juste croisé quelques membres du BdE vendant des places à des soirées de l'X. Le foyer des élèves est quasi désert. J'essaie d'en prendre un ou deux au baby, des fois, et pour l'instant je les ai tous battus. Preuve qu'ils ne s'entraînent vraiment pas assez (certains ne connaissaient même pas la règle du râteau ! Si si je vous jure !). Bref l'élite française me fascine et me déçoit en même temps.
Pour finir, j'ai quand même jeté un oeil à leur journal, chose qui m'intéresse grandement (pour ceux qui ne le savaient pas, je me suis occupé un temps de l'ECNiouzes, journal de Centrale Nantes). Et ben, c'est avec une grande fierté que je peux vous certifier que l'ECNiouzes est un des journaux d'école d'ingé les plus classes qui soit. Bon d'accord, le Vendôme (journal des Mines, donc) paraît plus souvent (quasiment un par semaine), mais c'est Gala ou Voici, quoi. Un journal people. Et les rares articles d'opinion ne sont pas folichons, soit c'est complètement superficiel, soit c'est de la branlette intellectuelle pour pauvre type qui se regarde écrire (remarquez, y a de ça dans l'ECNiouzes aussi des fois, mais bon). En plus, notre mise en page est quand même bien mieux.
On apprend quand même des choses amusantes, dans ce journal. Comme quand il relaie un article de Libé révélant les notes au bac de Sarkozy (info à prendre avec des pincettes, quand même).
Mais bref, on est bien, à Centrale Nantes. Rien ne sert de vouloir viser trop haut. Après on prend la grosse tête et des branlées au baby. Et encore, ils ont pas de billard, sinon l'humiliation serait encore plus grande. En plus, la politique des Mines semble ne pas du tout promouvoir le double-diplôme, ce qui est assez étrange quand même. Moralité : loupez vos concours, vous partirez au Japon.
On apprend quand même des choses amusantes, dans ce journal. Comme quand il relaie un article de Libé révélant les notes au bac de Sarkozy (info à prendre avec des pincettes, quand même).
Mais bref, on est bien, à Centrale Nantes. Rien ne sert de vouloir viser trop haut. Après on prend la grosse tête et des branlées au baby. Et encore, ils ont pas de billard, sinon l'humiliation serait encore plus grande. En plus, la politique des Mines semble ne pas du tout promouvoir le double-diplôme, ce qui est assez étrange quand même. Moralité : loupez vos concours, vous partirez au Japon.